EPIDEMIE COVID-19 MESURES DE PRÉVENTION, USAGE DES MASQUES

Alors que dans notre Pays, l’épidémie atteint son plus haut, comme chez nos voisins les plus touchés, l’Italie et l’Espagne, les admissions dans les services de réanimation semblent se ralentir, laissant espérer que nous sommes parvenus, non au pic de l’épidémie, mais plutôt à un plateau.

Résultat encore fragile qui nécessitera sans aucun doute de maintenir la période de confinement, ainsi que le respect des mesures barrières et des règles de distanciation sociale.

Deux sujets ont fait l’objet d’interrogations et de débats : Celui des tests et celui des masques.

Faute de disposer de stocks à même de répondre aux énormes besoins, il a été fait le choix de les réserver aux soignants, à la fois pour protéger leurs malades et aussi pour les protéger eux-mêmes.

Ce sujet reste encore un sujet sensible, avec hélas, son train de polémiques, quand il n’est pas source de tension entre l’État (lorsqu’il use de son droit de réquisition) et les collectivités territoriales lorsqu’il arrive qu’elles se trouvent de ce fait dépossédées de leurs commande.

En ce qui nous concerne, à travers la CCPMF, nous avons pu bénéficier grâce à des initiatives diverses (Région, Département, Union des Maires et aussi celle d’un Annétois) d’un millier de masques chirurgicaux.

En ce qui concerne l’Union des Maires 77, les masques (distribués à partir du 19 avril) nous seront proposés au prix de 0,37 € TTC l’unité, étant précisé que les Agences régionales de santé (ARS) alimentent les EHPAD et les professionnels de santé libéraux. Il est suggéré de réserver les masques aux Personnels communaux, Police municipale, ATSEM, Personnels et bénévoles du CCAS  et des Associations caritatives.

Sans en faire de publicité sur les réseaux, ni encore moins, comme certains polémiquer, dès le début de l’épidémie, nous les avons utilisés pour prolonger ce que nous avions déjà  entrepris avec notre petit stock remontant à l’épidémie du SRAS de 2013.

Au fil de l’eau, ont pu en bénéficier les Soignants et Personnes exposées :  Cabinet médical (150), Pharmacie (100), Maison de retraite (250) Cabinet infirmières (FFP2), Commerçants (300), Personnel communal et élus (50), Bénévoles (portage de repas, à la demande).

Comme dans tous les domaines, il a été répondu sur ce sujet, en temps réel à toutes les questions et demandes exprimées en Mairie et sur le site de la Commune.

C’est ainsi qu’en lien avec des couturières de la Commune, mais pas que, nous examinons la possibilité d’accompagner l’ensemble des Annétois à aborder la phase très attendue du déconfinement. Sujet également sensible qui fait craindre à l’OMS « une résurgence mortelle de la pandémie ».

Sans être la panacée, le port généralisé du masque sera quand-même un moyen de protection à ne pas négliger.

On parlera alors de masques alternatifs, de préférence en tissu, lavables et réutilisables, les masques FFP2 comme les masques chirurgicaux, à usage unique, n’étant pas appropriés à cet usage grand public.

Cette initiative qui peut compléter celles individuelles de la confection « Maison » présente deux limites : L’agrément des masques qui en garantira l’efficacité contre le virus et son prix (prix de revient : 7 euros la pièce).

Nous remercions les Annétois de toute initiative dont ils voudront bien nous faire part.

Pour l’équipe Municipale, le Maire, Christian MARCHANDEAU